Madame Marie-Louise Tardif, députée de Laviolette–Saint-Maurice, est heureuse d’annoncer, en son nom et celui de monsieur Bernard Drainville, ministre de l’Éducation, un investissement de 7,5 millions $ pour la réfection, au cours des prochaines années, de l’école primaire Marie-Médiatrice de La Tuque, relevant du Centre de services scolaire de l’Énergie.
C’est grâce à un projet mobilisateur, concocté par un comité de personnes dynamiques, ainsi qu’une demande bien ficelée par le Centre de services scolaire de l’Énergie, que le ministère de l’Éducation a accepté de procéder à la réfection de cette école et à sa réouverture éventuelle. Cette somme provient d’un programme qui vise le maintien d’actifs immobiliers au ministère.
Au terme des travaux, le bâtiment permettra de donner vie à la première école alternative du secteur du Haut Saint-Maurice qui accueillera ses premiers élèves dès l’année scolaire 2024-2025.
Le coût des travaux pour la première phase du projet est estimé à 4,1 millions de dollars et vise principalement la réfection, la réparation et la rénovation du bâtiment pour ses infrastructures de base soit les structures, les systèmes de mécanique, de plomberie et d’électricité.
Les deuxième et troisième phases seront réalisées respectivement en 2024-2025 et 2025-2026 et ont pour objectif de rénover les systèmes et les locaux intérieurs et de mieux soutenir les nouvelles fonctions.
Le coût des travaux pour ces phases subséquentes est estimé à 3,4 millions de dollars.
Le projet d’école alternative
Plusieurs citoyennes de la ville de La Tuque se sont regroupées au printemps 2022 pour lancer le projet d’école alternative. Elles ont naturellement ciblé l’école Marie-Médiatrice, inoccupée et disponible pour reprendre ses fins d’enseignement.
Plus d’une soixantaine d’enfants d’âge préscolaire et scolaire provenant d’une quarantaine de familles y ont été préinscrits.
Les écoles alternatives ont des valeurs et des notions communes. Toutefois, chaque école alternative met l’accent sur des valeurs et une mission qui lui sont propres et qui guideront par la suite leur action.
Par exemple, le nom suggéré : école La Chrysalide, par le groupe fondateur a été retenu afin de créer la métaphore entre la chrysalide et le déploiement de l’enfant au long de son parcours éducatif. Pour le papillon, la chrysalide est son stade de développement le plus important.
Le nom s’inspire de ce stade puisque, comme la chenille qui devient chrysalide, au terme de son développement, l’élève deviendra un papillon mature rempli d’aptitudes, de savoirs et de compétences pour affronter le monde.
Le Centre de services scolaire de l’Énergie avait déposé une demande dans le cadre du Plan québécois des infrastructures (PQI) 2023-2033 pour transformer l’immeuble Marie-Médiatrice en une école préscolaire et primaire de huit classes.
Le bloc sportif de cette école pourrait également être utilisé par les élèves de niveau secondaire, de l’enseignement des adultes et de la formation professionnelle en complément des infrastructures sportives actuelles. Les clientèles du Centre d’études collégiales du Cégep de Shawinigan à La Tuque et de l’UQTR pourraient aussi profiter de ces installations puisque leurs demandes en ce sens sont fréquentes et récurrentes.
Citations :
« Il y a près d’un an, je suis intervenue directement auprès de mon collègue ministre de l’Éducation pour le sensibiliser à l’importance de cette nouvelle école alternative dans notre milieu. La Chrysalide complétera très bien l’offre académique à La Tuque. L’engouement démontré par la population démontre que ce projet suscite beaucoup d’enthousiasme ! Je tiens à féliciter les parents pour cette belle mobilisation et le personnel du Centre de services scolaire de l’Énergie pour le très haut degré de professionnalisme dont il a fait preuve dans le cheminement de ce dossier. »
Marie-Louise Tardif, députée de Laviolette–Saint-Maurice
« Nous sommes heureux du dénouement positif de ce projet. Il permettra de préserver l’école Marie-Médiatrice, qui est une infrastructure importante dans notre communauté, autant pour le volet scolaire que le volet récréatif. Il permettra aussi d’offrir un nouveau service aux parents de La Tuque avec la création d’une école alternative. Bravo aux parents qui se sont investis pour créer cette nouvelle école et qui voient aujourd’hui l’aboutissement de leurs efforts. C’est un bel exemple d’implication citoyenne. Merci à l’équipe du Centre de services scolaire de l’Énergie, avec qui nous travaillons en partenariat sur différents dossiers, pour leur ouverture à réaliser ce projet. C’est le résultat d’un beau travail d’équipe qui sera bénéfique pour toute notre agglomération et dont nous sommes très fiers. »
Luc Martel, maire de La Tuque
« Nous nous réjouissons de cette annonce d’investissement majeur à l’école Marie-Médiatrice nous permettant de voir naître à La Tuque la 3e école alternative préscolaire et primaire de notre centre de services scolaire. Nous croyons que ce modèle éducatif unique permet d’élargir l’offre de services disponible en Haute-Mauricie en proposant une formule qui a depuis longtemps fait ses preuves. Je tiens à souligner les efforts du comité fondateur qui nous a déposé un projet bien ficelé auquel nous adhérons. Grâce aux travaux de la première phase qui seront exécutés pour la prochaine rentrée scolaire, les élèves de La Tuque auront accès à une école alternative qui promet de développer leur plein potentiel dans une philosophie où l’élève, bien accompagné, est maître de son propre développement. »
Denis Lemaire, directeur général du Centre de services scolaire de l’Énergie
« L’école alternative de La Tuque sera une école publique qui fera partie du réseau du Centre de services scolaire de l’Énergie. Tout parent qui désire inscrire son enfant pourra le faire, selon les mêmes critères que pour les autres écoles primaires de La Tuque. Une implication du parent sera toutefois attendue comme le suggère le modèle des écoles alternatives. Cette nouvelle école ne veut en aucun cas nuire aux institutions déjà en place, qui font un travail exemplaire et avec lesquelles les membres du comité ont de beaux liens de coopération. Elle veut plutôt offrir une diversité pédagogique au sein de notre ville, correspondant à la diversité des enfants qui la composent et de leurs méthodes d’apprentissage. De plus, dans le contexte actuel où le manque de locaux et d’espace est réel, la mise en place de cette nouvelle école pourra soulager les classes déjà existantes dans les écoles primaires de La Tuque. »
Melody Terter, parent du noyau fondateur